Le bourgmestre de Hrentz écrit à l'échevine de la propreté de Bruxelles.

À Hrentz, le 15 juillet 2017.

Madame l’Échevine,
Chère Collègue,
Maire d’un village du sud de l’Autriche confronté à une aridité croissante, je me permets de vous écrire car j’ai eu connaissance par Le Monde de l’astucieux système que vous avez mis en place pour arroser vos plantes.
Je dois vous dire, chère Madame, qu’au-delà de l’aspect pratique qui ne peut manquer d’intéresser tout édile soucieux de la bonne gestion des ressources de sa commune, c’est la prouesse technologique qui me frappe. Je trouve cela beau, Madame l’Échevine, je vous le dis en toute naïveté. Et je suis ému lorsque je vois qu’une municipalité et ses services techniques conjuguent leurs efforts pour mettre la science au service des administrés.
Madame l’Échevine, pourriez-vous me transmettre les plans de votre installation ?
En vous remerciant par avance pour votre gentillesse, je vous prie d’agréer, madame l’échevine, l’expression de mes salutations distinguées.
Hantz Hantz,
bourgmestre de Hrentz.
PS : Ma commune est socialiste de longue date, mais nous gouvernons, en cette mandature, avec l’extrême-droite. Cela se passe bien toutefois, c’est harmonieux, je dirais.
PS du responsable du blog : Bien entendu, le bourgmestre de Hrentz n’existe pas. Il a été créé pour rappeler aux socialistes bruxellois les dérives qui guettent ceux à qui la passion gestionnaire fait oublier des principes fondamentaux d’humanité.