Les féministes vont-elles "libérer" par la force la vierge de la Macarena ?

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Le Courrier de Timburbrou, le 18 mars 2038.

Un document interne de la police espagnole auquel nous avons eu accès signale le risque que des militantes féministes essayent de « libérer » la Vierge de la Macarena.
À la suite de l’apparition de la vierge de la Macarena en Islande et de la demande de cette dernière de ne plus être hébergée dans la basilique qui lui est consacrée, l’idée semble s’être fait jour, chez certaines militantes féministes radicales de Séville, de faire un coup d’éclat et de libérer la Vierge de la Macarena.
Sebastián Nowenstein, qui a reçu -qui dit avoir reçu- la visite de la Vierge en Islande et qui a crée l’association Athées Sévillans à la Rescousse de la Vierge de la Macarena, s’est désolidarisé, sur les ondes de Radio Timburbrou, de tout acte violent. Les déclarations de monsieur Nowenstein ne sont pas, cependant, dépourvues de toute ambiguïté et on s’interroge  sur un possible double jeu dans le chef d’un individu que d’aucuns accusent d’insincérité. Voici ce que Sebastián Nowenstein déclarait au micro de nos confrères :

Nous jugeons, chacun le sait, que la Vierge de la Macarena doit quitter un bâtiment qui fut construit par la spoliation du peuple de Séville organisée par l’un des pires criminels de l’histoire de l’Espagne. Nous considérons aussi que ce bâtiment doit revenir à la Mairie de Séville, son propriétaire légitime et qu’il ne peut rester entre les mains d’une Confrérie qui s’est compromise avec le régime du général Franco et, en particulier, avec celui qu’on appelle -à juste titre- le boucher de Séville. Mais nous sommes respectueux de la légalité et nous voulons convaincre. Nous pensons qu’au jour d’aujourd’hui, les conditions qui justifieraient de désobéir à la législation espagnole ne sont pas réunies. Nous ne méconnaissons pas la souffrance de la vierge, mais elle ne nous a pas donné mandat de la sortir par la force de son ignoble prison. Cela étant dit, Je dois, en toute transparence, confesser qu’elle n’a pas demandé explicitement d’éviter toute illégalité.

Quoi qu’il en soit, des mesures discrètes de protection ont été mises en place. L’inquiétude, cependant, ne semble pas démesurée. La famille de Juanita Reina a ainsi démenti la rumeur selon laquelle elle allait demander à la Confrérie de restituer les cheveux de la célèbre chanteuse, qui ont servi à fabriquer la perruque de la vierge. Même s’ils ont un attachement profond pour les cheveux de Juanita Reina, ils ne conçoivent pas que la vierge se retrouve chauve, ont-ils expliqué à nos confrères de Radio Sevilla.