Le off en politique, la réponse de Stéphane Vernay, d’Ouest-France.

Je remercie monsieur Vernay pour son retour et pour la disponibilité dont il fait preuve. Je m’efforce de mettre en place l’échange qu’il accepte si volontiers.

Je reproduis plus bas sa réponse, ainsi que l’article qu’il y a joint.

Le Mercredi, Février 01, 2023 12h25 CET, VERNAY Stéphane <Stephane.Vernay@ouest-france.fr> a écrit :

Bonjour Monsieur,

Votre mail m’a été transmis et j’ai pu prendre connaissance de votre lettre ouverte aux participants du déjeuner off du 17 janvier, à l’Elysée. Je serais ravi d’échanger avec vos élèves – et vous-même – sur la question du « off » en politique, que je pratique très régulièrement, je dois bien le reconnaître, avec toutes sortes d’hommes et de femmes politiques de tous bords. Le déjeuner avec Emmanuel Macron, qui fait polémique, n’est, en ce qui me concerne, qu’un parmi beaucoup d’autres, et je suis prêt à vous en parler en toute transparence. Je peux venir à Lille si vous le souhaitez ou vous recevoir dans nos locaux à Paris, à votre convenance.

Je me permets toutefois une précision, avant d’entamer nos échanges : contrairement à ce qui a été beaucoup dit ou écrit dans cette polémique d’une grande hypocrisie, il ne nous a pas été demandé de taire ce déjeuner ou de ne pas mentionner le président. La seule réserve émise par les conseillers d’Emmanuel Macron était de ne pas lui prêter des mots ou phrases en style direct – sous forme de verbatim.

Chacun s’est accommodé de cette règle à sa façon. Je joins à ce mail un article publié le 23 janvier (jour de la présentation du texte de loi en Conseil des ministres) qui vous permettra de voir ce que j’en ai fait pour ma part.

J’y écris noir sur blanc qu’Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont reçu des journalistes pour leur diffuser leurs « éléments de langage » sur la réforme des retraites, que je prête au Président (« il veut » – « ce qui lui fait dire ») sans équivoque, me semble-t-il. Mais peut-être aurez vous une autre opinion sur le sujet. Discutons-en.

Bien cordialement,

Stéphane VERNAY / Ouest-France