Écriture collaborative.

Chers collègues,
Nous sommes une équipe d’enseignants français qui voulons, par le biais de la fiction, créer un espace de travail dans lequel pourront collaborer des élèves de langues différentes. Nous travaillons à la mise en place
– d’un univers de fiction (l’Univers, dans ce qui suit) en plusieurs langues,
– d’une encyclopédie (l’Encyclopédie) qui aura vocation à décrire de façon exhaustive l’Univers et
– d’un journal (universal.com) qui fait la chronique des événements qui se produisent dans l’Univers.
Notre projet s’inspire du récit de Borges Uqbar, Tlon, orbis tertius et fait appel à la technologie des wikis. Nous pensons que la meilleure façon de vous le présenter de façon synthétique consiste à partir d’un exemple. Les textes que vous allez lire ont été préparés par l’un de nous, afin de tester notre idée. Il faut imaginer que ce que nous vous présentons sera multiplié par le nombre de participants, que les fictions des participants seront connectées entre elles et que ces connexions se matérialiseront par des hyperliens. Voici notre exemple :
Jean Dupont, élève français, écrit une fiction qui se passe en partie à Séville, en Espagne, et dans laquelle apparaissent deux personnages que nous appellerons Diego et María. Laura Jiménez, élève sévillane du lycée M, associée au projet, crée un Diego fictif dans le Net (il peut s’agir d’un faux compte Facebook, d’un fil Tweeter, d’un blog…) et, ensuite, écrit un article à son sujet dans l’Encyclopédie, lequel article fait appel aux traces numériques du personnage. Pedro López fait de même pour María. José Durán, un autre élève, publie, de son côté, des articles dans universal.com (le Courrier de Timburbrou, dans les expérimentations de notre collègue) ayant un lien avec la fiction inventée par Jean Dupont. Ces opérations, démultipliées par les participants au projet, comme nous le disions plus haut, feront de l’Univers une entité appelée à croître en permanence.
Est-ce tout ? Non. Au bout d’un an de travail collaboratif, chaque élève rendra une fiction propre, qu’il aura construite en s’inspirant librement du travail collectif. Les élèves participeront alors à un concours dont les prix consisteront en des séjours à l’étranger, chez les familles des élèves qui auront participé au projet. L’un de nous a testé l’idée d’un tel récit, en partant du travail effectué l’année dernière dans sa classe : Rosaura, une chronique.
Concrètement, comment participer ?
Il faut nous écrire : sebastian.nowenstein@gmail.com. Nous pourrons alors créer pour vous un compte utilisateur. Ce compte vous permettra d’accéder au site du projet et d’y publier.
Ensuite, il n’y a plus qu’à publier histoires, articles d’encyclopédie et articles de presse.
 
 

2 commentaires

  1. Une discussion, ce matin, avec O me conduit à ajouter l’idée suivante : toutes les deux semaines, une fiction est mise à l’honneur. Ceci pourrait se faire, idéalement, par une sorte d’émission de télévision pendant laquelle l’auteur serait interviewé. On pourrait aussi « interroger » les personnages. Faire du direct paraît en principe difficile, mais on pourrait y parvenir un jour. Une autre possibilité consisterait à demander aux auteurs qui le souhaitent de monter eux mêmes les émissions.

  2. On peut créer des équipes spécialisés : des élèves qui, en fonction de leurs goûts ou de leurs priorités à tel ou tel moment choisissent, plutôt que d’inventer des histoires, de faire du « journalisme » à l’intérieur de l’univers, écrivant des articles ou interviewant des auteurs ou des personnages. On peut aussi se concentrer sur l’encyclopédie également, ou bien entendu sur les histoires. Chacune des tâches proposées demande un investissement important et il peut être intéressant de s’y consacrer de façon exclusive pendant un certain temps.

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