Légions d'honneur polémiques : comment réagissent ceux qui, à l'étranger, aiment la France ?

Chers professeurs de français langue étrangère,
La France vient de décerner la légion d’honneur à madame Novak, la vice-présidente du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie. La France a aussi donné la légion d’honneur à Mussolini, à Ceaucescu, à Mobutu, à Franco. Ces insignes ont en commun le fait de susciter la polémique, en dépit, pour certaines d’entre eux, du temps écoulé depuis qu’ils furent imposés.
La légion d’honneur de madame Novak contribue-t-elle au prestige de la France et au développement de la francophonie, en Hongrie ou dans le monde ? Quel est le effet, aujourd’hui, du refus constant1 de l’État français de déchoir de la légion d’honneur des personnalités telles que celles citées plus haut ? Comment ceux qui, de par le monde, s’intéressent à la langue et à la civilisation française perçoivent-ils cette situation ?
Je voudrais recueillir les réactions d’étudiants de français sur les sujets évoqués plus haut afin d’écrire un article sur le sujet. Ces réactions peuvent prendre la forme de textes, de documents audio ou de vidéos. Voici mon adresse : sebastian.nowenstein(at)gmail.com.
L’intérêt de cette démarche sera d’autant plus grand que les témoignages que j’aurai recueillis seront variés : n’hésitez surtout pas à diffuser ce courrier auprès de vos élèves et collègues.
Bien à vous,
S. Nowenstein.
PS : J’ai un peu travaillé sur la légion d’honneur, ainsi que sur le sujet connexe des médailles et honneurs officiels que l’Espagne octroie volontiers à différentes Vierges. Je mets à votre disposition certains des textes que j’ai publiés dans mon blog sur ces questions:
la légion d’honneur,
médailles
vŕgenes (espagnol)

1Ce refus s’est fondé jusqu’il y a peu sur l’affirmation que retirer la légion d’honneur à un mort porterait atteinte au principe du contradictoire, puisqu’un mort ne saurait se défendre. Cette position a sans doute paru trop faible au Président de la République qui, le 21 novembre 2018, a pris un décret qui interdit que la légion d’honneur soit retirée à un mort.