Dans Tlön, Uqbar, Orbis Tertius, Borges imagine que le monde réel cède devant le monde de Tlön, inventé de toutes pièces par un groupe de personnes qui en ont écrit l’encyclopédie minutieuse.
Le texte de Borges admet d’innombrables lectures. Pour l’une d’elles, il reflète la manière dont nos cerveaux fonctionnent : le vrai et le faux s’y confondent. Un récit faux maintes fois répété finit, dans certaines conditions, par être reçu comme véritable.