Le courrier de Timburbrou, le 25 décembre 2025.
Comment avez-vous réagi à l’idée d’ajouter à vos missions celle de nourrir des blobs ?
(Rires). Avec étonnement, d’abord, puis avec enthousiasme. On est toujours preneurs de ces occasions, trop rares, d’être associés aux enseignements. C’est vraiment ce qu’il faut faire, je trouve.
Cela a-t-il été facile de répondre aux demandes des chercheurs ?
Écoutez, j’ai eu affaire à des gens charmants, franchement. Des gens qui n’ont pas la grosse tête et qui ne refusent pas de mettre la main à la pâte avec nous. Des gens passionnés. On s’est rendu compte qu’au quotidien leur boulot peut être drôlement proche du nôtre : on teste, on combine des ingrédients, on fait aussi avec ce qu’on a…
Et du point de vue de l’hygiène…
Oui, bien sûr, on peut avoir une petite inquiétude au départ, On peut avoir peur d’éventuelles contamination. Mais, d’une part, le blog n’est pas toxique et, d’autre part, il n’y a aucun retour entre le labo et nous. La nourriture est mise dans des emballages jetables et, ensuite, elle est envoyé au labo et rien ne revient chez nous.
Qui est plus difficile à table : les élèves ou les blobs ?
(Rires). Les élèves, il n’y a pas photo. En fait, les blobs, on ne sait pas ce qu’ils pensent de notre cuisine : pas de délégués, pas d’association de parents…