Consulter d’abord :
http://sebastiannowenstein.blog.lemonde.fr/2018/01/31/ecriture-collaborative/
Le Courrier de Timburbrou, le 12 mars 2076.
Une jeune fille espagnole en visite à Timburbrou atteinte d’un mal étrange.
María L., jeune sévillane qui séjourne dans notre ville dans le cadre d’un échange entre son établissement et le lycée de Timburbrou a été trouvée inconsciente dans sa chambre par Laure Destranges, sa correspondante, chez qui elle séjournait.
Les secours n’ont pas réussi à la ranimer avant son arrivée à l’hôpital, mais une fois sur place, la jeune fille a repris connaissance. Elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé et… a parlé pendant une semaine une langue étrange que personne ne paraît comprendre. Accompagnée par ses parents, qui se sont dépêchés de venir à son chevêt, la jeune fille a, peu à peu, retrouvé l’espagnol.
Le professeur Ambricio, du CHU de Lille, nous explique que des cas sont attestés de personnes qui, après un traumatisme cranien, se réveillent en parlant une autre langue que la langue maternelle. Mais, précise-t-il, dans le cas de María, il n’y a pas de trace de coups, et, en outre, la langue parlée paraît inconnue des linguistes.
María restera encore quelques jours en observation, puis repartira chez elle se remettre de ces émotions qui ne figuraient pas vraiment au programme de l’échange scolaire auquel elle a pris part. En attendant, sur les conseils de l’équipe médicale, elle parle et écrit beaucoup ; elle échange aussi bien avec ses amis sévillans qu’avec la presse. Elle répondra, en espagnol, aux questions des lecteurs du Correo de Utrera demain jeudi à 14 heures. L’échange sera consultable ici.
Maria dans l’encyclopédie.