Nous avons eu connaissance d’une contre-pétition en faveur de madame Novak. Nous la publions ici pour la parfaite information de nos lecteurs.
Monsieur le Président,
Nous tenons à vous féliciter d’avoir donné la légion d’honneur à madame Katalin Novak.
Vous menez, en Europe, un combat courageux pour défendre les valeurs de la République et de l’Europe.
C’est, dans le cadre de ce combat, que vous avez prononcé des mots forts et sans ambiguïté aucune :
« Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. S’ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison »
Fort de cette position, connue de chacun, vous cultivez les relations culturelles entre la France et la Hongrie. C’est dans le temps long de l’amitié entre nos pays que prend sens le geste que vous avez fait en honorant madame Novac, une francophone accomplie qui a étudié dans les plus prestigieuses écoles françaises.
Que madame Novac soit la vice-présidente du Fidesz, qu’elle soit secrétaire à la famille du gouvernement Orban, que le Parlement européen ait voté récemment une résolution sans appel par laquelle il exprime son inquiétude devant la manière dont agit le pouvoir hongrois, ce sont là des faits que nous ne saurions contester.
Mais ces évidences doivent-elles oblitérer cette autre évidence qu’en décorant une femme si haut-placée dans le régime de monsieur Orban, la France se donne les moyens d’agir en profondeur pour diffuser sa culture et ses valeurs ?
Défendre le français, c’est, toujours, défendre la liberté !