Chères et chers élèves,
Hier, nous avons travaillé sur un extrait du roman Conversación en La Catedral, du prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa, un auteur péruvien.
Nous nous sommes attardés sur les syntagmes suivants :
- andamos buscando un refuerzo para la sección Local,
- tal vez podría seguir asistiendo a las clases de Derecho,
- no he visto a muchos periodistas que sigan estudiando
Nous avons observé que, dans les trois cas, nous avons des participes présents. Ils sont précédés par les verbes ANDAR ou SEGUIR.
La structure SEGUIR + gérondif veut dire continuer à en français.
La structure ANDAR + gérondif est proche de ESTAR + gérondif, qui veut dire être en train de, mais elle donne une nuance d’une action qui ne serait pas totalement constante, qui serait erratique. Souvent, ANDAR + gérondif comporte une connotation négative : « Anda hablando mal de los demás ».
Lors de la deuxième heure, nous avez choisi l’une des activités suivantes :
- remplacer Santiago par Olegario dans le dialogue,
- écrire l’article qu’Olegario annonce qu’il va écrire,
- écrire la lettre par laquelle Vallejo dénonce Olegario à la police et
- écrire la lettre par laquelle Olegario annonce à Vallejo qu’il va le dénoncer à la police.
Je rappelle qu’Olegario est le protagoniste du micro-récit Los Bomberos, de l’auteur uruguayen Mario Benedetti sur lequel nous avons travaillé la semaine dernière. Olegario, vous vous en souvenez, a le pouvoir de prédire l’avenir.
Nous sommes donc en train d’écrire ensemble une histoire dans laquelle :
Olegario postule pour être journaliste. Le dialogue se déroule de façon comparable à celle du texte, sauf qu’Olegario dit que, plutôt que d’écrire un article sur un incendie déjà survenu, il va écrire un article sur un incendie qui va se produire.
Constatant que l’incendie annoncé par Olegario s’est effectivement produit, Vallejo se dit qu’Olegario est un fou qui, pour faire croire qu’il a la capacité de prédire l’avenir, organise des incendies. Vallejo écrit une lettre dans laquelle il dénonce Olegario à la police.
Sauf que, à peine la lettre de Vallejo partie, la secrétaire de ce dernier lui en apporte une autre. Elle est d’Olegario, qui lui dit : vous venez de me dénoncer à la police.
Le document :
—Por eso necesito trabajar —dijo Santiago—. Mi tío Clodomiro pensó que usted, tal vez.
—Ha tenido suerte —asintió el señor Vallejo—. Justamente andamos buscando un refuerzo para la sección Locales.
—No tengo experiencia, pero haré todo lo posible por aprender pronto —dijo Santiago—. He pensado que si trabajo en “La Crónica » tal vez podría seguir asistiendo a las clases de Derecho.
—Desde que estoy aquí no he visto a muchos periodistas que sigan estudiando —dijo el señor Vallejo——. Tengo que advertirle algo, por si no lo sabe. El periodismo es la profesión peor pagada. La que da más amarguras, también.
—Siempre me gustó, señor —dijo Santiago—. Siempre pensé: es la que está más en contacto con la vida.
—Bien, bien —el señor Vallejo se pasó la mano por la nevada cabeza, asintió con ojos benévolos—. Ya sé que no ha trabajado en un diario hasta ahora, veremos qué resulta. En fin, quisiera hacerme una idea de sus disposiciones. —Se puso muy grave, engoló algo la voz—. Un incendio en la Casa Wiese. Dos muertos, cinco millones de pérdidas, los bomberos trabajaron toda la noche para apagar el siniestro. La policía investiga si se trata de accidente o de acto criminal. No más de un par de carillas. En la redacción hay muchas máquinas, escoja cualquiera.