Un système révolutionnaire qui permettrait des économies considérables.
Bruxelles, le 14 juillet 2017.
L’échevine à la propreté publique, madame Karine Lalieux, présente dans une vidéo récemment mise en ligne le nouveau système qui, installé par les services municipaux devant l’entrée du Musée des égouts, doit en améliorer la propreté tout en assurant aux plantes des conditions d’humidité idéales. Si les explications que donne l’échevine sont assez sommaires, sans doute parce que le système est encore en phase de test, il n’est pas inutile de rappeler que de nombreuses études ont été conduites qui, montrant que les plantes se meuvent, fournissent une base scientifique solide au dispositif. Deux exemples marquants, parmi tant d’autres :
DROUIN J. M., DEROIN T. « Minute observations and theoretical framework of Darwin’s studies on climbing plants », Comptes rendus. Biologies, 2010, 333 (2), p. 107-111. et
Et je n’ai garde, bien sûr, d’oublier le très classique
The Power of Movement in Plants by Charles Darwin and Sir Francis Darwin
Le principe du dispositif, simple et audacieux, exploite une caractéristique du comportement des plantes en proie à ce que l’on appelle le stress hydrique (un manque d’eau), mise en évidence à l’université américaine de Yalette. Les chercheurs américains ont en effet montré que des vibrations imperceptibles pour l’oeil humain parcourent les plantes « qui ont soif ».
Le dispositif bruxellois doit cependant être encore calibré et, à l’heure actuelle, il est à l’arrêt.
Comme cela arrive souvent lorsque se produit une avancée technique, toute sorte d’interprétations malveillantes prolifèrent, auxquelles madame l’échevine a coupé court, comme on peut le voir dans la vidéo citée plus haut.
Sebastián Nowenstein.